Le processeur central est un Hitachi SH4 Little Endian cadencé à 200 MHz et munie d'un FPU. C'est un processeur 128 bits, mais qui peut travailler en 16, 32, 64 bits selon les opérations. Les membres de LinuxSH sont les mainteneurs du noyau sur les processeurs SH, ils s'occupaient aussi de l'écriture de pilotes de périphériques pour les machines basées sur cette architecture, y compris la DreamCast. Aujourd'hui, ce sont les développeurs de LinuxDC qui ont pris le relais pour cette architecture.
La DreamCast ne possède pas de lecteur CD-ROM traditionnel, mais un lecteur capable de lire un format différent : le « Gigabytes Disc-ROM ». Celui-ci permet de stocker jusqu'à 1 Go de données sur un support de 12 Cm de diamètre. Au niveau de la vitesse de lecture, le lecteur de GD-ROM tourne à 12x ce qui donne un flux de 1800 Ko/s. Je ne sais pas si Linux peut lire les GD-ROM, de plus seules les compagnies autorisées par SEGA peuvent graver ce genre de disque. En revanche, la lecture de CD-ROM est fonctionnelle, ce qui permet d'avoir une système racine en lecture seule de grande capacité, malgré le fait que les accès soit lent par rapport à un disque dur ou à un RamDisk.
Le processeur graphique est un NEC/VideoLogic PowerVR2. Sous Linux, son support est géré par le pilote du FrameBuffer. Cela permet d'avoir une console sur l'écran, et de faire tourner le serveur XFree86-FBDev. Il semblerait que le serveur XFree86 4.2.0 possède un pilote spécifique pour cette carte sur architecture DreamCast, mais je n'ai pas pris le temps de le tester.
Fourni d'origine, le modem est un 33,6 kb/s en Europe. Il existe un pilote pour un autre système d'exploitation nommé Kallisti OS. Certains pilotes de Linux pour DreamCast ont été tirés des travaux réalisés par les développeurs d'autres systèmes, il ne reste plus réaliser un « portage ».