Comme nous l'avons vu, ce travail apporte des compétences nouvelles aux développeurs de SMP. De plus, les méthodes et choix que j'ai employés m'ont permis d'obtenir des résultats supérieurs aux solutions déjà existantes. Si on reprend les critères d'un bon portage du noyau Linux, et que l'on fait regarde les améliorations qu'apporte mon travail par rapport aux portages des autres sociétés, on obtient le tableau suivant[21] :
Tableau 7.1. Amélioration obtenues sur le noyau
améliorations par rapport à | nombre d'ajouts | nombre de suppressions | fichiers modifiés |
---|---|---|---|
Mind | 11.8% | 39.1% | 15.4% |
Avnet | 46.8% | 97.4% | 60.8% |
De la même manière pour les distributions existantes, on obtient :
Tableau 7.2. Améliorations obtenues sur la distribution
améliorations par rapport à | occupation mémoire | temps de démarrage |
---|---|---|
Avnet | 72.5% | 75% |
MontaVista | 83.6% | 85.7% |
En ce qui concerne les travaux effectués sur l'installation et la configuration des outils de développement et de U-Boot, j'ai apporté aux développeurs de SMP une aide qui faisait malheureusement défaut. Globalement, chaque chapitre de ce rapport commence par les notions de bases qui sont agrémentés progressivement de notions plus compliqués.
Du point de vue de SMP, ce stage avait deux objectifs principaux :
Après plusieurs mois de test d'EDK pour Windows et Linux, il est préférable d'utiliser la version Windows pour des raisons de simplicité et de stabilité. De plus, il faut mettre régulièrement à jour EDK pour assurer la correction de bogues et l'ajout de nouvelles fonctionnalités. En ce qui concerne le développement logiciel, on est obligé d'utiliser une suite de compilation différente de celle qui est fournie par Xilinx car cette dernière compile uniquement des programmes standalones[22]. Paradoxalement au fait qu'il soit préférable d'utiliser EDK sous Windows, il est vivement recommandé d'employer la nouvelle suite de compilation sous Linux. En effet, il est extrêmement laborieux de compiler le noyau et les applications Linux sous Windows. Cela nécessite donc deux systèmes d'exploitation sur le poste de travail, ainsi que deux installations d'EDK (sous Linux, il faut l'utilitaire XMD pour déboguer).
Comme nous l'avons vu, cette tâche est pleinement remplie. En ce qui concerne l'industrialisation de mon travail, je dirais qu'une fois le premier système conçu de la sorte, il ne reste plus qu'à changer les options dans le menu de configuration du noyau Linux et de BusyBox pour créer un système adapté à un contexte spécifique. Finalement, il ne manque qu'un test sur les performances de calcul du système d'exploitation embarqué dans le FPGA.